Consomm'action - Les guides du Canton de Genève pour consommer durable

Consomm'action ! 


Notre consommation pèse lourd dans notre empreinte sur la planète, de l'ordre de 30%. Bonne nouvelle, c'est d'autant plus facile d'y changer des habitudes et de constater des effets positifs. Le Canton de Genève propose deux guides sur l'alimentation. D'autres suivront sur se loger, se préparer et se divertir


Conseils pratiques, liens aux producteurs et commerces locaux, des fiches thématiques nous aident à avancer vers une alimentation responsable, mais aussi source de plaisir, de convivialité, de bien-être et de santé

Recommendé pour les actions

Alimentation

Je me lance pour 2 semaines 100% végétariennes

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Manger végétarien, c’est… tendance. Et si je décidais de me faire une vraie opinion, la mienne, basée sur mon expérience ? Il y a beaucoup de très bonnes raisons pour ça, et très diverses ! Manger végétarien c’est étonnant et c’est facilement très savoureux. De vraies découvertes, avec des saveurs insoupçonnées, des légumineuses variées, à graines ou fourragères, des légumes goûteux, certains quasi inconnus, et des restaurants plaisir à découvrir. Des grands chefs s’y mettent, et ça va certainement se renforcer. Cuisiner végétarien mène souvent à considérer l’alimentation autrement. Choisir. Varier. Prendre (un peu de) son temps. Préparer des portions à l’avance et les servir quand bon me semble. Vivre les saisons, tout naturellement. C’est bon pour ma santé. En Suisse nous consommons en moyenne 3 à 4 fois plus de viande par semaine que la quantité conseillée. En manger moins ou pas du tout, réduit les maladies cardio-vasculaires, les cancers et le diabète, ainsi que la bien trop grande quantité d’antibiotiques utilisée dans les élevages industriels. Et bien sûr pour, la planète. Emission de GES, déforestation, eau consommée, la viande rouge est vraiment très lourde pour la planète. Et le poisson, lui, est en surpêche et doit être protégé. En fait, une porte d’entrée simple et efficace en durabilité, par le plaisir. Je veux l’expérimenter, savoir si je suis capable de m’y mettre un peu, beaucoup ou totalement ? Alors je me lance le défi de 2 semaines 100% végétariennes !

Alimentation

Je relève le défi d’acheter 100% local et de saison pendant 2 semaines

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Manger tout aussi bien mais en réduisant notre impact environnemental ? Simple et efficace, il suffit de privilégier le local et les produits de saison de notre terroir. Mon premier défi ? Je m’engage pendant 2 semaines à consommer 100 % local et de saison. C’est nécessaire. Notre canton importe plus de 80 % de ses denrées. Les fruits et légumes hors saison viennent de trop loin. Ces produits polluent par leur transport, c’est le fameux « kilomètre alimentaire ». Cueillis avant maturation, ils sont moins goûteux et de moins bonne qualité nutritionnelle.  Même locaux, les produits hors saison nécessitent souvent des serres chauffées qui émettent du CO2. Un exemple ? Les tomates cultivées localement mais hors saison produisent 7 fois plus d‘émission carbone, et plus encore pour d’autres produits. Un gros enjeu, facile à adresser. Nous nous sommes habitués à ce que tous les produits soient disponibles, toute l’année. Heureusement, de nombreux calendriers peuvent nous aider : WWF, Légumes suisses, Genève Terroir et GRTA , et FRACP. A moi de choisir mon préféré.  D’autant que pour consommer local et de saison, nous avons un large choix à Genève. Et beaucoup de sites proposent des recettes de saison : Cuisiner malin, les Jardins de Cocagne, Légumes suisses etc. Malin, facile. Je n’ai qu’à décider de me lancer ! Avec deux aides saison et recettes dans mon smartphone et en lisant les étiquettes, je me démontre à moi-même que je peux acheter 100% local et de saison.

Alimentation

Je décide de réduire et de mieux gérer ma consommation de poisson

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Pour manger moins de viande, on aurait tendance à se rabattre sur le poisson. Malheureusement, ce n’est pas si simple. Oui, le poids sur la planète de la viande, notamment de bœuf, est très lourd. Mais nous devons aussi réduire notre consommation de poissons et crustacés. En Suisse, nous en consommons 9 kgs par personne et par an, une augmentation de 60% en 25 ans. Moins connu, nous importons 96% de cette consommation. Pour répondre à la demande, les méthodes de pêche se sont fortement intensifiées, certaines dévastatrices. 1/3 des stocks de poissons sont en surpêche. L’aquaculture ? Elle fournit la moitié de notre consommation mais génère des problèmes de pollution et de santé. Et ce que l’on sait moins c’est que les poissons d’élevage sont généralement nourris avec de la farine ou de l’huile de poisson. 1 kg de poisson d’élevage, c’est 2 kgs de poisson sauvage – c’est le poisson qui se mord la queue. On ignore aussi souvent qu’1/3 des déchets plastiques en mer proviennent de la pêche. Chaque année, des milliers d’animaux sont tués ou blessés par des filets flottants. Ces déchets contribuent à la génération de microplastiques, cette pollution insidieuse qui se répand partout. On ignore encore quels seront ses effets à long terme sur la santé des humains et des animaux. Bref, le poisson le plus écologique est bien celui que l’on ne mange pas. L’idéal serait d’arrêter complètement, ou tout au moins de réduire sérieusement afin de préserver l’environnement et sa propre santé.

Alimentation

 Je mange plus souvent des plats végétariens 

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Selon l'Office fédéral de la santé, avec 1 kg par semaine en 2019 au lieu de 250-300g recommandés, chaque Suisse-sse consomme en moyenne 3 à 4 fois plus de viande par semaine que la quantité maximale conseillée pour sa santé. Manger moins de viande permet notamment de réduire les maladies cardio-vasculaires, certains types de cancers et le diabète. De plus, parce que l’élevage industriel du bétail nécessite l'usage d'antibiotiques, cela entraine une résistance croissante aux microbes, ce qui comporte des risques importants pour la santé humaine.  D’un point de vue environnemental, un plat végétarien a 3 fois moins d’impact sur le climat qu’un plat à base de viande, qui produit de grandes quantités de gaz à effet de serre et participe à la destruction de la biodiversité.  A l'échelle mondiale, la consommation de viande est si élevée que les forêts sont défrichées pour y élever du bétail et pour faire pousser des denrées pour le bétail. En mangeant trop de viande, on contribue donc directement à la déforestation. L'élevage nécessite aussi une très grande quantité d'eau, qui représente également un problème pour l’environnement.  Vous l’aurez compris, la production de viande demande énormément de ressources. Chacun peut d'ailleurs calculer l'impact de son alimentation avec le calculateur NosGestesClimat. Le but n’est pas d’arrêter complètement d’en manger mais plutôt que la viande devienne un plat occasionnel, d’origine locale, de qualité et non un aliment comme un autre, mangé tous les jours, sans distinction de provenance et des conditions d’élevage. 

Alimentation

Je mange des fruits et légumes locaux et de saison

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Quand on mange local et de saison, on réduit son impact environnemental et on soutient une agriculture durable tout en dégustant de meilleurs plats ! Le canton de Genève importe environ 80% des denrées consommées par sa population, et les fruits et légumes hors saison viennent souvent de très loin. En plus de la pollution engendrée par ce transport, ces produits sont cueillis avant maturation, donc avec peu de goût, pour qu’ils ne pourrissent pas le temps du transport. Sans compter que ce temps perdu réduit la qualité de leurs nutriments. Et attention, le local peut être un faux ami. En hiver, les fruits et légumes hors saison produits sur place peuvent l’être dans des serres chauffées au mazout qui émettent du CO2. Selon une étude du WWF, 1kg de haricots verts cultivés localement hors saison produit 8 fois plus d’émissions de carbone qu’en saison. Il est vrai qu'aujourd'hui nous sommes tellement habitués à ce que tous les fruits et légumes soient disponibles toute l'année qu'il n'est pas facile de savoir ce qui est de saison. Heureusement, il existe de nombreux calendriers qui peuvent nous aider :  WWF, Légumes suisses, Genève Terroir , et FRACP. A moi de choisir mon préféré.  Pour privilégier les aliments locaux, nous avons un large choix à Genève et beaucoup de sites proposent des recettes de saison : Cuisiner malin, les Jardins de Cocagne, Légumes suisses etc. Malin et facile !

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J'achète mes aliments en vrac (pâtes, riz, graines etc)

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Comment pensez-vous que la Suisse se situe par rapport aux autres pays européens en ce qui concerne la quantité totale de déchets urbains générés par personne ? Et bien nous sommes un des pays qui en produit le plus. Avec en 2020 près de 700 kg de déchets par personne et par an, nous sommes à la 3ème position en Europe, derrière le Danemark et la Norvège. Et c'est sans compter les déchets cachés : tous ceux générés lors de l'extraction des ressources naturelles, la fabrication des produits, leur transport et leur élimination. Des études estiment que pour chaque produit acheté, jusqu'à 35 fois plus de déchets sont produits ailleurs. A retenir aussi : dans le monde 18% des déchets plastiques viennent de l’alimentation. Nous pouvons agir à ce niveau. Par exemple, si j’évite les emballages en plastique, c’est autant de déchets cachés, d'énergie et d’émissions de carbone en moins.  La bonne nouvelle, c'est qu'il est possible d'acheter presque tous les produits alimentaires à Genève sans emballage. Je peux : - Acheter des fruits et légumes et du pain dans des sacs en tissu réutilisables- Acheter pâtes, riz, céréales, etc., dans les magasins en vrac ou dans certains supermarchés- Prendre mes bouteilles pour recharger l'huile et le vinaigre- Utiliser mes récipients pour acheter du fromage, du poisson, de la viande à la coupe- Acheter des produits dans des contenants consignés. Dans la démarche Zéro Déchet, le meilleur déchet est bien celui que l’on ne produit pas !

Alimentation

Je m’inscris à un panier hebdomadaire

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Lorsque je m’abonne à un panier hebdomadaire de l'agriculture contractuelle de proximité (ACP), je facilite grandement mon approvisionnement fruits et légumes. Et en m’engageant pour une saison ou plus, je permets aux producteurs locaux d'adapter leur plan de culture et de s'assurer un revenu stable pour eux-mêmes et leur-e-s employé-e-s. L’ACP propose des produits de qualité, diversifiés et aux saveurs de la région. Elle minimise les intermédiaires et les distances entre la production et la consommation, tout en soutenant une agriculture durable. D’un coup d’un seul, je bénéficie de beaucoup d’avantages :- des produits frais, locaux, produits de manière agroécologique,- des modes de production intégrés, biologiques ou biodynamiques avec une culture en pleine terre,- l’opportunité de découvrir de nouveaux aliments et de nouvelles manières de cuisiner grâce aux recettes partagées au sein du collectif,- un sentiment de bien-être et de fierté, en soutenant notre souveraineté alimentaire et la lutte contre le gaspillage alimentaire. La quantité est produite en fonction du nombre de paniers commandés à l’avance, et avec des produits qui ne sont pas forcément calibrés. Enfin, il n'y a pas d’intermédiaires et les prix sont directs, reflets de la relation qui s’établit entre celles et ceux qui produisent et celles et ceux qui consomment ces produits frais locaux.Les paniers peuvent être collectés sur le lieu de production ou livrés dans de nombreux points de distribution.

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Je m'engage dans une épicerie participative

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Qu’est-ce qu’une épicerie participative ? Il s’agit d’un magasin alimentaire, souvent organisé sous la forme juridique d’une coopérative, dans laquelle les coopératrices et coopérateurs s’engagent à travailler bénévolement quelques heures par mois (entre 2 et 3 heures selon les coopératives) pour assurer le bon fonctionnement de l’épicerie.  Si la première épicerie coopérative est née à Brooklyn en 1973, aujourd’hui de nombreux magasins s’inspirant de ce modèle ouvrent leurs portes en Europe, en Suisse romande et bien sûr à Genève.  Le but de ces magasins est de rendre accessible au plus grand nombre des produits de qualité. En effet, elles proposent des produits locaux, de saison, issus d’une agriculture responsable et parfois en vrac.   Le travail des bénévoles permet de réduire les marges et donc d’offrir des prix plus abordables. Il permet également aux membres de la coopérative de consommer de manière plus réfléchie, d'assurer la qualité de leur alimentation et de savoir mieux le communiquer aux clients. Les épiceries sont souvent un lieu d’échange et de rencontre. Elles resserrent le lien entre ville et campagne. Alors si ce modèle vous intéresse, n'hésitez pas à aller leur rendre visite et pourquoi pas à devenir membre d’une épicerie coopérative.

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J'adopte les boîtes à repas réutilisables

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Une boîte jetable a un impact écologique jusqu’à trois fois plus important qu’une réutilisable. De plus, 18’500 tonnes de produits en plastique destinés à la consommation à l'emporter sont jetés par terre chaque année (littering) et le coût annuel du littering de ces emballages s’élève à CHF 107 millions pour les communes et les transports publics en Suisse. La bonne nouvelle : vous êtes nombreuses et nombreux à vouloir changer les choses. Selon une enquête sur la restauration à emporter, 70% de la clientèle souhaiterait utiliser moins d'emballages jetables. Heureusement des solutions simples existent. Vous pouvez amener vos contenants réutilisables, car les commerces se doivent d’accepter vos contenants personnels s’ils sont propres. Certains proposent des contenants consignés. Il y a déjà plus de 150 cafés, take-aways, restaurants à Genève qui proposent de la vaisselle réutilisable consignée et plus de 1800 en Suisse. Dans le cadre de la campagne « Emportons malin », la Ville de Genève met gratuitement à disposition de la population plusieurs centaines de boîtes réutilisables (dans la limite des stocks disponibles). Rendez-vous dans les Points info de la Servette et de Plainpalais, ainsi qu'à l'Espace Ville de Genève au Boulevard Carl-Vogt pour obtenir une boîte réutilisable. Que vous préfériez apporter votre propre contenant ou adopter la vaisselle consignée, la vaisselle réutilisable, au quotidien, c’est un simple réflexe à adopter.

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Je privilégie les récipients consignés

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“La consigne revient, et cela fait du bien !” C’est le slogan du projet “J’la ramène”, mené par SIG-éco21, Réseau Consignes et PRO visant à relancer une filière genevoise de réemploi des contenants alimentaires, comme cela existait autrefois : la fameuse consigne. Peut-être vous rappelez-vous avoir rapporté des bouteilles consignées lorsque vous étiez petit ? Ou avez-vous entendu vos parents en parler ?  Laver et réutiliser les bouteilles et les bocaux plutôt que de les recycler est bien meilleur pour la planète, si cela est fait localement. Les analyses de Cycle de Vie (ACV) montrent que réemployer une bouteille plutôt que la recycler permet de réaliser d’importantes réductions en énergie (jusqu'à 75%), en émission de GES (jusqu’à 80%) et en eau (environ 50%). Et cela soutient une économie circulaire et crée de nouveaux emplois au niveau local. Dès maintenant vous pouvez acheter en bouteilles/bocaux consignés à Genève : vin, bière, jus de fruit, lait, yogourts, confiture, coulis de tomates, produits à base de soja et bien d’autres. En dehors du projet “J’la ramène”, il y a beaucoup d’autres produits qui peuvent être achetés dans des emballages consignés, même les cosmétiques tels que les déodorants et les dentifrices.   Alors, adoptons l’habitude de l’achat de produits dans des emballages consignés et contribuons au succès de cette filière genevoise, tout en faisant un beau geste pour la planète et l’avenir de nos enfants.

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Je me renseigne sur le gaspillage alimentaire

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Actuellement un tiers des aliments produits et importés en Suisse sont jetés. La majorité est gaspillé par les ménages avec 38% de ce total à eux seuls, en moyenne 330 kgs par habitant-e et par an. Et sur les 78kg de déchets alimentaires jetés chaque année par personne à Genève, 80%, soit 60kg, auraient pu être consommés (hors épluchures, os, etc). La réduction des déchets alimentaires présente de nombreux avantages. On fait des économies, jusqu’à 600 CHF par an, soit plus de 2’000 CHF pour une famille de quatre personnes. Imaginez tout ce qu’on peut faire avec telle somme !  Et on réduit les émissions de CO2. Il faut beaucoup d’énergie (souvent des combustibles fossiles) pour cultiver les denrées alimentaires, produire les engrais, récolter les aliments, les transformer, les stocker, les transporter, etc. Si le gaspillage alimentaire était un pays, il serait le troisième plus grand émetteur de gaz à effet de serre au monde après la Chine et les États-Unis. C'est pourquoi la Suisse et tous les pays européens ont pour objectif de réduire les déchets alimentaires de 50 % d'ici 2030. Chacun peut déjà calculer l'impact de son alimentation avec NosGestesClimat. La bonne nouvelle, c'est qu'il y a beaucoup de gestes tout simples à trouver sur le net. Des exemples ?  Cuisiner les restes, le pain sec, mieux congeler, mieux acheter, maîtriser les dates de péremption et pleins d’autres encore. Le plus simple est de commencer par observer les aliments jetés. Très instructif !

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J’utilise les restes pour créer un nouveau repas

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Nous connaissons tous ce sentiment lorsque nous cuisinons de vouloir être sûrs d'en avoir préparé suffisamment. Il ne faudrait surtout pas que les personnes aient encore faim et qu'il n'y ait plus rien à manger. Mais en voulant être sûr d'avoir suffisamment de nourriture, nous surestimons souvent la quantité et nous nous retrouvons avec des restes à la fin des repas. Plus de 30% des pâtes, riz, couscous, etc. sont gaspillés à Genève, presque en totalité après avoir été cuits, car les aliments secs se conservent très longtemps. Avec quelques astuces simples et l'aide de guides, nous pouvons commencer à mieux estimer les quantités nécessaires et savoir que faire avec les restes. Cela permettra non seulement de réduire les émissions de CO2 générées inutilement, mais aussi d'économiser de l'argent. Nous pouvons économiser jusqu'à 600 CHF par personne par an en Suisse en réduisant/éliminant le gaspillage alimentaire. Imaginez ce que votre ménage pourrait faire avec cet argent à la place.  Une action toute simple et particulièrement efficace ? Je prends l’habitude, et je m’amuse, à faire un repas ou en tout cas des recettes savoureuses avec les restes.

Alimentation

J’adopte des astuces pour utiliser le pain sec au lieu de le jeter

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Quel est, selon vous, le pourcentage de pain gaspillé à Genève ? Selon une étude de Quantis et du Service de géologie, sols et déchets du canton de Genève (Gesdec), près de 40% du pain et des pâtisseries sont jetés à Genève sans être consommés. Comment le savent-ils ? En 2019, ils ont ouvert les sacs poubelles pour voir ce qu’il y avait dedans et ont pu calculer le % des différents types d'aliments gaspillés. Et comme nous le savons, en réduisant nos déchets alimentaires, nous pouvons économiser jusqu'à 600 francs suisses par personne et par an, diminuer considérablement nos émissions CO2 et contribuer à la sécurité de l’approvisionnement alimentaire. Trouver des solutions pour utiliser le pain sec est un bon point de départ. Les astuces sont souvent faciles à mettre en œuvre et les recettes sont délicieuses.  Vous pouvez essayer les différentes suggestions ci-dessous et télécharger le dépliant « Que faire si », l'afficher sur votre réfrigérateur et choisir votre solution pour savoir ce que vous ferez si vous avez du pain sec. En décidant à l'avance, il vous sera beaucoup plus facile d'agir lorsque la situation se présentera.

Alimentation

Je mesure mon gaspillage alimentaire et je le réduis de moitié

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Incroyable, dans le monde, 1/5ème de l’alimentation produite est perdue. Et en Suisse, c’est nettement plus : 1/3 n'arrive pas dans nos estomacs, et la part la plus importante de ce gaspillage vient de nous, les ménages : 330 kgs par an.  Bien sûr, personne ne le fait volontairement, mais l’enjeu local et mondial sur la planète est énorme. Il comprend aussi un volet éthique quand on sait que trop de personnes n’arrivent toujours pas à avoir accès à la nourriture, ou pire encore, à l’eau potable. Plus étonnant encore, c’est très facile à changer. Question d’engagement et de petits gestes à instaurer progressivement, pour de nouvelles habitudes qui deviennent rapidement évidentes. C’est le premier pas qui nous freine, comme toujours… Une motivation en sus : la FRC estime que nous pouvons économiser 500 CHF, ou plus, par personne et par an en réduisant notre gaspillage alimentaire. Mon défi ? Je décide de diviser mon gaspillage alimentaire par deux. Facile, avec un peu d’engagement et de ténacité. Les gestes de l’action me proposent une check-list pratique pour réussir mon défi. En bref : -               je prends conscience de mon gaspillage en le mesurant, -               je découvre les gestes qui peuvent la réduire facilement.             Mieux prévoir, acheter, conserver, cuisiner et réutiliser, -               je choisis ceux qui me parlent, -               je me fais mon programme de changement, et en avant. Et dans 3 ou 4 semaines, je constate mes progrès. Une vraie satisfaction quand on mesure le gaspillage que l’on a facilement évité.

Alimentation

Je participe aux initiatives de lutte contre le gaspillage alimentaire

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Nous savons qu'un tiers des denrées alimentaires est perdu et qu’il y a beaucoup de mesures que nous pouvons prendre pour réduire ce phénomène dans notre propre consommation. Mais un autre endroit où la nourriture est perdue est dans les magasins, les restaurants et les collectivités. Pour beaucoup de commerçant-e-s et de professionnel-le-s, il est difficile d’estimer avec exactitude les quantités à acheter, et particulièrement pour les denrées périssables. Un moyen de remédier à ce gaspillage de bons produits en bout de chaine est d’utiliser l’application pour smartphone « Too Good To Go ». Elle indique les invendus des commerces, restaurants, boulangeries, etc. D’une pierre deux coups, vous réduisez les pertes alimentaires qui représente un gaspillage important des ressources utilisées pour les produire (sols, eau, énergie) et vous économisez de l’argent puisque ces produits sont vendus à prix réduit.   Genève dispose d’autres initiatives de lutte contre le gaspillage alimentaire, comme la Banque alimentaire genevoise.  Et la Ville soutient différents projets, comme :- Free-Go - Un réseau de réfrigérateurs en libre-service, où les denrées périssables des ménages sont récupérées et offertes gratuitement à tous et toutes- Refettorio - Un restaurant durable, social et inclusif. Il s'engage en faveur d'une circularité des produits et du zéro-gaspillage, favorise l’accès à une alimentation équilibrée aux personnes en situation de précarité et offre des emplois d’intégration.