Swiss Food Academy – Gaspillage alimentaire et durabilité
Gaspillage alimentaire et durabilité
Le gaspillage alimentaire a un impact sur la surface de production, l’eau douce, le changement climatique et la biodiversité.
Mais pas de panique, de bons gestes au quotidien sont un bon début pour le réduire.
Voici une infographie qui vous explique le gaspillage alimentaire et comment le réduire de manière efficace et en toute simplicité.
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Je me lance pour 2 semaines 100% végétariennes
Manger végétarien, c’est… tendance. Et si je décidais de me faire une vraie opinion, la mienne, basée sur mon expérience ? Il y a beaucoup de très bonnes raisons pour ça, et très diverses ! Manger végétarien c’est étonnant et c’est facilement très savoureux. De vraies découvertes, avec des saveurs insoupçonnées, des légumineuses variées, à graines ou fourragères, des légumes goûteux, certains quasi inconnus, et des restaurants plaisir à découvrir. Des grands chefs s’y mettent, et ça va certainement se renforcer. Cuisiner végétarien mène souvent à considérer l’alimentation autrement. Choisir. Varier. Prendre (un peu de) son temps. Préparer des portions à l’avance et les servir quand bon me semble. Vivre les saisons, tout naturellement. C’est bon pour ma santé. En Suisse nous consommons en moyenne 3 à 4 fois plus de viande par semaine que la quantité conseillée. En manger moins ou pas du tout, réduit les maladies cardio-vasculaires, les cancers et le diabète, ainsi que la bien trop grande quantité d’antibiotiques utilisée dans les élevages industriels. Et bien sûr pour, la planète. Emission de GES, déforestation, eau consommée, la viande rouge est vraiment très lourde pour la planète. Et le poisson, lui, est en surpêche et doit être protégé. En fait, une porte d’entrée simple et efficace en durabilité, par le plaisir. Je veux l’expérimenter, savoir si je suis capable de m’y mettre un peu, beaucoup ou totalement ? Alors je me lance le défi de 2 semaines 100% végétariennes !
Je me renseigne sur le gaspillage alimentaire
Actuellement un tiers des aliments produits et importés en Suisse sont jetés. La majorité est gaspillé par les ménages avec 38% de ce total à eux seuls, en moyenne 330 kgs par habitant-e et par an. Et sur les 78kg de déchets alimentaires jetés chaque année par personne à Genève, 80%, soit 60kg, auraient pu être consommés (hors épluchures, os, etc). La réduction des déchets alimentaires présente de nombreux avantages. On fait des économies, jusqu’à 600 CHF par an, soit plus de 2’000 CHF pour une famille de quatre personnes. Imaginez tout ce qu’on peut faire avec telle somme ! Et on réduit les émissions de CO2. Il faut beaucoup d’énergie (souvent des combustibles fossiles) pour cultiver les denrées alimentaires, produire les engrais, récolter les aliments, les transformer, les stocker, les transporter, etc. Si le gaspillage alimentaire était un pays, il serait le troisième plus grand émetteur de gaz à effet de serre au monde après la Chine et les États-Unis. C'est pourquoi la Suisse et tous les pays européens ont pour objectif de réduire les déchets alimentaires de 50 % d'ici 2030. Chacun peut déjà calculer l'impact de son alimentation avec NosGestesClimat. La bonne nouvelle, c'est qu'il y a beaucoup de gestes tout simples à trouver sur le net. Des exemples ? Cuisiner les restes, le pain sec, mieux congeler, mieux acheter, maîtriser les dates de péremption et pleins d’autres encore. Le plus simple est de commencer par observer les aliments jetés. Très instructif !
J’utilise les restes pour créer un nouveau repas
Nous connaissons tous ce sentiment lorsque nous cuisinons de vouloir être sûrs d'en avoir préparé suffisamment. Il ne faudrait surtout pas que les personnes aient encore faim et qu'il n'y ait plus rien à manger. Mais en voulant être sûr d'avoir suffisamment de nourriture, nous surestimons souvent la quantité et nous nous retrouvons avec des restes à la fin des repas. Plus de 30% des pâtes, riz, couscous, etc. sont gaspillés à Genève, presque en totalité après avoir été cuits, car les aliments secs se conservent très longtemps. Avec quelques astuces simples et l'aide de guides, nous pouvons commencer à mieux estimer les quantités nécessaires et savoir que faire avec les restes. Cela permettra non seulement de réduire les émissions de CO2 générées inutilement, mais aussi d'économiser de l'argent. Nous pouvons économiser jusqu'à 600 CHF par personne par an en Suisse en réduisant/éliminant le gaspillage alimentaire. Imaginez ce que votre ménage pourrait faire avec cet argent à la place. Une action toute simple et particulièrement efficace ? Je prends l’habitude, et je m’amuse, à faire un repas ou en tout cas des recettes savoureuses avec les restes.
Je mesure mon gaspillage alimentaire et je le réduis de moitié
Incroyable, dans le monde, 1/5ème de l’alimentation produite est perdue. Et en Suisse, c’est nettement plus : 1/3 n'arrive pas dans nos estomacs, et la part la plus importante de ce gaspillage vient de nous, les ménages : 330 kgs par an. Bien sûr, personne ne le fait volontairement, mais l’enjeu local et mondial sur la planète est énorme. Il comprend aussi un volet éthique quand on sait que trop de personnes n’arrivent toujours pas à avoir accès à la nourriture, ou pire encore, à l’eau potable. Plus étonnant encore, c’est très facile à changer. Question d’engagement et de petits gestes à instaurer progressivement, pour de nouvelles habitudes qui deviennent rapidement évidentes. C’est le premier pas qui nous freine, comme toujours… Une motivation en sus : la FRC estime que nous pouvons économiser 500 CHF, ou plus, par personne et par an en réduisant notre gaspillage alimentaire. Mon défi ? Je décide de diviser mon gaspillage alimentaire par deux. Facile, avec un peu d’engagement et de ténacité. Les gestes de l’action me proposent une check-list pratique pour réussir mon défi. En bref : - je prends conscience de mon gaspillage en le mesurant, - je découvre les gestes qui peuvent la réduire facilement. Mieux prévoir, acheter, conserver, cuisiner et réutiliser, - je choisis ceux qui me parlent, - je me fais mon programme de changement, et en avant. Et dans 3 ou 4 semaines, je constate mes progrès. Une vraie satisfaction quand on mesure le gaspillage que l’on a facilement évité.