Ge-repare - Le répertoire de la réparation à Genève
Le répertoire de la réparation à Genève
« réparer plutôt que jeter » est un projet du Service Agenda 21 – Ville durable de la Ville de Genève, de la section genevoise de la Fédération romande des consommateurs (FRC), et des communes de Bernex, Carouge, Grand-Saconnex, Lancy, Meyrin, Onex, Plan-les-Ouates, Vernier et Versoix.
Il encourage la population à prolonger la durée de vie des objets. A cette fin, il met à disposition des adresses d'entreprises et d'artisan-e-s travaillant dans la réparation et situé-e-s sur le territoire de ces communes.
Recommendé pour les actions
Action 4 - Mode mais aussi équipements : réparer plutôt que jeter, je maîtrise !
Consommer mieux, vaste sujet dans notre société.Oui, certains fabricants réduisent volontairement la durée de vie de leurs produits pour accélérer les rachats. Mais notre part de responsabilité est plus forte que nous ne le pensons, et nos moyens d’action sont nombreux et faciles. Souvent nous achetons mal, de mauvaise qualité, et inutilement trop. Beaucoup de nos équipements sont peu utilisés. Tout achat inutile, ou tout produit jeté trop tôt gaspille une grande quantité d’énergie et génère de la pollution. C’est ce qu’on appelle l’énergie grise. Prolonger la durée de vie de mes objets évite ou retarde l’utilisation de précieuses ressources et l’émission de CO2. L’exception ? Les produits nécessaires, mais obsolètes et énergétivores. La durabilité au quotidien, c’est d’abord le bon choix, puis un bon usage avec un bon entretien et, enfin, la réparation tant que c’est possible. Réparer soi-même, c’est gagner en pouvoir d’achat et en autonomie, et acquérir de nouvelles compétences. Et qui sait, je vais peut-être me découvrir créati-f-ve pour améliorer et personnaliser mes objets.Ceci dit, attention à ne pas se mettre en danger, notamment avec ce qui est électrique ou qui risque de blesser si mal réparé. Attention également aux tutoriels où tout semble simple, mais avec un risque d’erreurs qui reste présent. Si les compétences me manquent, je fais réparer mes objets chez un-e spécialiste ou j’en rencontre lors de Repairs cafés. Une belle expérience, à faire et refaire !
Je fais ma Détox numérique Personnelle
Bienvenue en détox numérique ! On entend tout et son contraire sur le numérique. Que son poids CO2 explose, plus lourd que le transport aérien. Qu’un email ne pèse quasi rien. Pas facile de se faire une opinion. Mais sauf à vouloir se donner des excuses pour ne rien faire, oui, le numérique pèse très lourd. Il est en expansion et c’est bien la somme de nos comportements individuels, persos et pros. Nous pouvons tous contribuer. Et c’est facile, pas d’excuses ! A peu près par ordre de poids sur la planète, voici une liste de leviers avec des infos à parcourir en cliquant sur les hyperliens en bleu. Prends le temps de te faire ton opinion avant d’attaquer ta Détox. C’est motivant !Sacrée liste !L’énergie grise de nos équipements, smartphone comprisL’opportunité d’acheter du seconde mainLe poids du streamingEt du gamingL’incroyable puissance des réseaux sociauxLe poids CO2 du e-commerceLe poids CO2 des données stockées, vidéos et photos comprisesLes navigateurs et les moteurs de recherche ne sont pas égaux face à la planèteLe poids des emails. Chacun semble négligeable, mais c’est un raz de marée mondialLes appareils en veilleL’IALes monnaies numériquesLe métaversPrêt pour ma Détox ? Je peux prendre le temps de parcourir l'action qui résume plus en détail le poids du numérique, c'est ici. Et c'est décidé, je passe aux Gestes juste ci-dessous.
Je prolonge la durée de vie de mon smartphone
Les smartphones sont bien utiles au quotidien mais leur fabrication est très néfaste pour l’environnement. Composés de 60 métaux et terres rares polluants et difficiles à extraire, ils contribuent à l’appauvrissement de nos ressources et participent de conditions de travail trop souvent déplorables. Le meilleur achat de tout équipement, c’est celui qu’on ne fait pas. On économise son énergie grise, celle qui a été consommée pour l’ensemble de son cycle de fabrication et transport. Donc j’évite d’en changer trop fréquemment, ou pour avoir « le dernier ». Je réfléchis à mes besoins réels et aux alternatives à l’obsolescence programmée. En Suisse, nous changeons de mobile en moyenne tous les 2 ou 3 ans. Avec quelques précautions, c’est facile de prolonger la vie de notre smartphone, voire de la doubler. Je choisis bien mon modèle, durable de préférence, de bonne qualité, de seconde main (possible avec garantie) ou conçu avec des matériaux équitables et recyclés comme le Fairphone. Ensuite, je le protège, je soigne son utilisation et sa batterie. Je ne le surcharge pas en applications inutiles, je pense à vider régulièrement les médias accumulés dans la carte mémoire. En cas de panne je le fais réparer. Et s’il est vraiment nécessaire d’en changer, je l’amène dans un magasin pour être recyclé ou reconditionné. Et si j’ai vraiment besoin d’un modèle supérieur alors qu’il fonctionne encore, je l’offre à quelqu’un qui en a besoin !
Je réduis ma consommation en appliquant la règle des 5R
Somme toute, une consommation saine adaptée à la période que nous vivons nous demande d’apprendre à refuser, moins acheter, mieux acheter, mieux utiliser et bien recycler. Les avantages seraient évidents. Réduire la production de biens, d’équipements et de nourriture qui ne seraient pas nécessaires. Economiser ainsi leur « énergie grise », celle nécessaire à leur production et transport. Puis dans l’usage, mieux utiliser, faire durer, moins gaspiller, mieux recycler. C’est la règle des 5R, un concept qui peut nous aider à consommer nettement mieux, à diminuer notre quantité de déchets et à optimiser l’impact de ceux restants. Cette recommandation pour un mode de vie écologique a été popularisée par Béa Johnson dans son livre Zéro Déchet en 2014. L’idée n’est pas de se restreindre mais plutôt de se responsabiliser, de questionner nos habitudes et de consommer intelligemment. Cette règle se résume en 5 points, par ordre de priorité. 1. Refuser ce dont nous n’avons pas besoin, pratiquer progressivement une sobriété de bon sens,2. Réduire sa consommation et favoriser des biens multifonctionnels, ce qui exclut les produits à usage unique,3. Réutiliser ou Réparer tout ce qui peut l'être,4. Recycler ce qui ne peut pas être réutilisé,5. Rendre à la terre, par le compostage et par des produits qui sont 100% éco-conçus. Nous espérons que cette méthode vous inspire pour entrer dans une nouveau mode de consommation, un mode de vie plus qualitatif.
Je donne une deuxième vie à mes objets (livres, jeux, meubles, appareils électroménagers, etc)
Parmi nos multiples impacts, la pollution liée à notre consommation d'objets est l’un des plus importants. Chacun peut d'ailleurs calculer l'impact de sa consommation d'objets avec le calculateur NosGestesClimat. Le plus efficace pour la réduire est de consommer moins, ou de permettre à nos objets de trouver une seconde vie. Pourquoi ? Parce que toute l’énergie et la matière contenues dans ces objets non achetés ou passés à d’autres sont ainsi économisées. C’est ce qu’on appelle l’énergie grise. Et bien sûr, ça fait autant de déchets en moins. En 2020, les déchets urbains sont le deuxième secteur de déchets en Suisse (7 %). Notre part individuelle s'élève à 700 kg par an. L’action qui présente la méthode des 5R met en exergue l’importance du recyclage mais aussi de prolonger la durée de vie, garder plus longtemps, réparer et réutiliser (les textiles, les tawashis, etc.). En effet, recycler demande beaucoup d’énergie et de moyens, et nous savons maintenant que le recyclage ne fait que repousser de quelques années l’épuisement de nos ressources. La réparation, la réutilisation et le partage de nos objets réduisent grandement notre consommation de ressources. Pensons à la location plutôt qu’à l’achat, au prêt entre voisins, notamment pour des objets qu’on n’utilise qu’une fois, saisonniers ou temporaires, comme des outils ou… les équipements pour bébé ! Et puis, au-delà de cet impact positif, il y a le plaisir d’avoir soi-même transformé des cagettes de déménagement en table basse, ou d’avoir récupéré une guitare à la recyclerie pour en faire une décoration murale !
Je répare ou fais réparer plutôt que de jeter
Certains fabricants réduisent volontairement la durée de vie de leurs produits pour accélérer leur rachat. Face aux obsolescences en tout genre, mais aussi face à l’usure en général, nous pouvons agir. La durabilité de mes produits passe d’abord par le bon choix, puis par leur entretien et, enfin, leur réparation chaque fois que possible. Prolonger la durée de vie de mes objets, notamment en les faisant réparer, évite ou retarde l’impact de la production d’un nouvel objet, et donc l’utilisation de précieuses ressources et l’émission de CO2. Et les activités de réparation créent de nouveaux emplois et renforcent l’économie locale. Au niveau personnel, réparer soi-même, c’est gagner en pouvoir d’achat et en autonomie : j’économise de l’argent et j’acquière de nouvelles compétences. Et qui sait, je vais peut-être me découvrir créati-f-ve pour améliorer et personnaliser mes objets ? Mais attention à ne pas se mettre en danger, notamment avec tout ce qui est électrique ou qui risquerait de blesser si mal réparé. Attention également aux tutoriels où tout semble si simple, alors que le risque d’erreurs est élevé.Si le temps ou les compétences viennent à manquer, je peux faire réparer mes objets chez un-e spécialiste ou en rencontrer lors de repairs cafés. Une belle expérience, à faire et refaire !