Swiss Food Academy - Pour progresser vers une alimentation saine et durable

ENSEMBLE, redonnons du sens à notre alimentation !


Swiss Food Academy est une association suisse à but non lucratif, basée à Genève et reconnue d’utilité publique.


Elle est indépendante sur le plan politique et confessionnel. Elle est soutenue par la Ville et le Canton de Genève ainsi que par des partenaires privés.


L’association réunit des citoyen.ne.s engagé.e.s et des expert.e.s en alimentation, en éducation, en santé et en développement durable autour de projets de sensibilisation en alimentation saine et durable.

Recommendé pour les actions

Alimentation

Je décide de réduire et de mieux gérer ma consommation de poisson

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Pour manger moins de viande, on aurait tendance à se rabattre sur le poisson. Malheureusement, ce n’est pas si simple. Oui, le poids sur la planète de la viande, notamment de bœuf, est très lourd. Mais nous devons aussi réduire notre consommation de poissons et crustacés. En Suisse, nous en consommons 9 kgs par personne et par an, une augmentation de 60% en 25 ans. Moins connu, nous importons 96% de cette consommation. Pour répondre à la demande, les méthodes de pêche se sont fortement intensifiées, certaines dévastatrices. 1/3 des stocks de poissons sont en surpêche. L’aquaculture ? Elle fournit la moitié de notre consommation mais génère des problèmes de pollution et de santé. Et ce que l’on sait moins c’est que les poissons d’élevage sont généralement nourris avec de la farine ou de l’huile de poisson. 1 kg de poisson d’élevage, c’est 2 kgs de poisson sauvage – c’est le poisson qui se mord la queue. On ignore aussi souvent qu’1/3 des déchets plastiques en mer proviennent de la pêche. Chaque année, des milliers d’animaux sont tués ou blessés par des filets flottants. Ces déchets contribuent à la génération de microplastiques, cette pollution insidieuse qui se répand partout. On ignore encore quels seront ses effets à long terme sur la santé des humains et des animaux. Bref, le poisson le plus écologique est bien celui que l’on ne mange pas. L’idéal serait d’arrêter complètement, ou tout au moins de réduire sérieusement afin de préserver l’environnement et sa propre santé.

Alimentation

 Je mange plus souvent des plats végétariens 

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Selon l'Office fédéral de la santé, avec 1 kg par semaine en 2019 au lieu de 250-300g recommandés, chaque Suisse-sse consomme en moyenne 3 à 4 fois plus de viande par semaine que la quantité maximale conseillée pour sa santé. Manger moins de viande permet notamment de réduire les maladies cardio-vasculaires, certains types de cancers et le diabète. De plus, parce que l’élevage industriel du bétail nécessite l'usage d'antibiotiques, cela entraine une résistance croissante aux microbes, ce qui comporte des risques importants pour la santé humaine.  D’un point de vue environnemental, un plat végétarien a 3 fois moins d’impact sur le climat qu’un plat à base de viande, qui produit de grandes quantités de gaz à effet de serre et participe à la destruction de la biodiversité.  A l'échelle mondiale, la consommation de viande est si élevée que les forêts sont défrichées pour y élever du bétail et pour faire pousser des denrées pour le bétail. En mangeant trop de viande, on contribue donc directement à la déforestation. L'élevage nécessite aussi une très grande quantité d'eau, qui représente également un problème pour l’environnement.  Vous l’aurez compris, la production de viande demande énormément de ressources. Chacun peut d'ailleurs calculer l'impact de son alimentation avec le calculateur NosGestesClimat. Le but n’est pas d’arrêter complètement d’en manger mais plutôt que la viande devienne un plat occasionnel, d’origine locale, de qualité et non un aliment comme un autre, mangé tous les jours, sans distinction de provenance et des conditions d’élevage.