Bienvenue en détox numérique ! On entend tout et son contraire sur le numérique. Que son poids CO2 explose, plus lourd que le transport aérien. Qu’un email ne pèse quasi rien. Pas facile de se faire une opinion. Mais sauf à vouloir se donner des excuses pour ne rien faire, oui, le numérique pèse très lourd. Il est en expansion et c’est bien la somme de nos comportements individuels, persos et pros. Nous pouvons tous contribuer. Et c’est facile, pas d’excuses ! A peu près par ordre de poids sur la planète, voici une liste de leviers avec des infos à parcourir en cliquant sur les hyperliens en bleu. Prends le temps de te faire ton opinion avant d’attaquer ta Détox. C’est motivant !Sacrée liste !L’énergie grise de nos équipements, smartphone comprisL’opportunité d’acheter du seconde mainLe poids du streamingEt du gamingL’incroyable puissance des réseaux sociauxLe poids CO2 du e-commerceLe poids CO2 des données stockées, vidéos et photos comprisesLes navigateurs et les moteurs de recherche ne sont pas égaux face à la planèteLe poids des emails. Chacun semble négligeable, mais c’est un raz de marée mondialLes appareils en veilleL’IALes monnaies numériquesLe métaversPrêt pour ma Détox ? Je peux prendre le temps de parcourir l'action qui résume plus en détail le poids du numérique, c'est ici. Et c'est décidé, je passe aux Gestes juste ci-dessous.

Bienvenue pour ma Détox numérique Pro ! Un nettoyage efficace. En avant ! Avant de me lancer, je parcoure l'action pour comprendre le poids du numérique et celle pour la détox personnelle. Ça motive ! Et je peux bien sûr les engager IncontournableTout ce qui est Pro doit impérativement se faire en total respect des règles de mon entreprise. Si nécessaire, à moi de filtrer les propositions qui suivent. L’impératif est de nous assurer de respecter la sécurité de notre exploitation PréparationA moi de voir avec mes collègues et les responsables informatiques si je fais cette Détox seul-e, en groupe ou tous ensemble. C’est plus efficace à plusieurs ! En avantChaque Geste ci-dessous ne peut être réalisé que s’il est autorisé et pertinent pour mon entreprise. Ils sont individuels ou collectifsGestes individuelsNettoyage données, gestion des mails, impressions, éteindre les équipements, et pratiques d’usagePratiques collectivesVisos, élargissement du collaboratifD’autres Gestes liés à la politique informatique de mon entreprise sont abordés dans l’action 4 de la détox Il se peut que certains Gestes de l’action Détox Perso puissent aussi s’appliquer dans mon travail, surtout si je suis à mon compte. Facile à voir.

Agirageneve.ch n’est pas un expert du numérique. Voici donc simplement une sensibilisation, une check-list de quelques sujets pertinents pour informer et intéresser ceux d’entre nous qui sont à leur compte ou dans une petite structure. Un panorama qui peut déclencher des décisions bonnes pour la planète, en sus des actions précédentes ciblées  Détox Perso et Détox Pro.Quels sont ces sujets ?Allonger la durée d’usage des matériels et équipementsEnvisager du seconde main pour les remplacerCe qui agit sur la principale source d’émission de GES du numérique, soit 47% Ecoconcevoir les sites internet. Valable pour tous !Développer ou choisir des applications écoconçuesIl existe des méthodes d’écoconception, des solutions d’évaluation et des labels pour qualifier nos sites, les développements et applications numériques. Une bonne chose de s’y former et de rendre visible cet engagement. Choisir un hébergeur web qui se fournit en électricité verte25% des émissions de GES viennent des data centers. Dans notre région, Infomaniak avance solidement dans cette direction. Mais il existe d’autres solutions engagées en Europe. Enfin, un sujet clef à intégrer : la sécurité et la protection des données. Les cyberattaques nous concernent tous, sans aucune exception. La durabilité passe aussi par là Les Gestes de l’action se limitent à déclarer un intérêt pour investiguer un domaine ou un autre.  Si nécessaire, il existe des experts pour aller plus loin et mettre en œuvre. Certains sont listés ci-dessous. Merci !

Aujourd'hui, le numérique est un domaine qui nous concerne tous. Voici un tour d'horizon à consulter et à s'approprier pour mieux comprendre tous les éléments qui font mon poids personnel et professionnel, dans le numérique. Autant de leviers de progrès. Car oui, le poids du numérique est très lourd pour la planète. 4% du CO2 mondial. Quasi invisible pour nous. On parle de 7% en 2025. En croissance par…Notre volonté d’avoir la dernière offre, notamment en smartphonesL’obsolescence programméeLa désintermédiation. Avec l’e-commerce, j’ai le monde sous les doigts en livraison immédiateL’effet rebond qui s’applique sans pitié. L’efficience augmente, du coup nous consommons plusLa méconnaissance de ce qui est derrière notre écran. 70 millions de serveurs en 2022 ! Et la consommation de services. Certains lourds comme le streaming. Ou en plein boom, comme L’IA tentatrice, le bitcoin dont le minage pèse le poids de la Nouvelle-Zélande, ou le métavers : personne ne sait où il va, mais un avatar consommerait l’énergie d’un Brésilien…Et moi dans tout ça ?Facile de contribuer. Et les petits ruisseaux font les très grandes rivièresJe navigue dans agirageneve et je choisis la ou les actions du numérique qui me parlent pour réduire mon usage et mon empreinte. Détox personnelle, ou Détox au bureau, et même des conseils pour les pros du développement.Je choisis celle(s) que j'engage et je contribue !

Quand on parle d’impact environnemental, on pense plastique, pétrole ou pesticides mais pas forcément numérique. Pourtant, dans un futur proche, internet pourrait devenir la 1ère source mondiale d'émission de gaz à effet de serre (GES).Les impacts environnementaux et climatiques du numérique inclut la fabrication de nos équipements, allant des ressources utilisées jusqu’à leur recyclage ou incinération, mais aussi leur utilisation : streaming audio et vidéo, réseaux sociaux, stockage de données, envoi et stockage de courriels…. Tant d’usages qui nous sont extrêmement utiles mais qui ont de réels impacts environnementaux. Quelques chiffres :- Son impact climat est plus élevé que celui du secteur de l’aviation avec 4 % des émissions de GES mondiales- Si internet était un pays, il serait le 3e plus gros consommateur d’électricité. A suivre aussi dans un avenir proche, le déploiement du métavers, ce monde entièrement virtuel qui va nous être proposé et qui pourrait faire exploser des chiffres déjà alarmants. Il est donc primordial de prendre conscience des émissions de GES que nous générons en stockant des photos sur le cloud, en regardant des vidéos sur Youtube ou Netflix, en écoutant de la musique via Spotify ou en envoyant un courriel avec des PJ. Ainsi, même si cette pollution semble abstraite, nous pouvons en limiter l’ampleur en réduisant notre utilisation du numérique et en en faisant un meilleur usage. Actions ciblées à appliquer !

Plus on achète, plus on fabrique et plus on exploite des ressources primaires en amont, et plus on crée de déchets et on pollue l’environnement en aval.  Lutter contre le gaspillage, la surconsommation et l’obsolescence programmée apparait comme indispensable pour réduire l’impact environnemental de nos appareils électroniques.  Lorsqu’un appareil tombe en panne, pensons à le faire réparer. Et si notre appareil est vraiment en fin de vie, on le recycle et on réfléchit avant d’en racheter un. Qu’il s’agisse de nos smartphones, ordinateurs, tablettes, imprimantes, télévisions, appareils photos, casques, enceintes, appareils électroménagers, etc., il est utile de se demander si le dernier modèle est essentiel… Écologiquement et économiquement !  Ce n’est qu’une fois que l’on a clarifié son besoin que l’on peut envisager un achat. Mais plutôt que d’acheter du neuf, on peut se tourner vers la filière des appareils reconditionnés.  Le reconditionnement consiste à récupérer des appareils électroniques usagés, les remettre à jour et les réparer, afin de les remettre en vente avec un descriptif précis de l'état du produit et une garantie. Cela permet de donner une 2e vie à un appareil et d’offrir une utilisation maximale tout en favorisant l’économie circulaire et l’achat écoresponsable.  Et pour palier le souci d’obsolescence des logiciels, on peut se tourner vers les logiciels libres comme LibreOffice, souvent conçus pour continuer à fonctionner sur du matériel ancien. 

Certains fabricants réduisent volontairement la durée de vie de leurs produits pour accélérer leur rachat. Face aux obsolescences en tout genre, mais aussi face à l’usure en général, nous pouvons agir. La durabilité de mes produits passe d’abord par le bon choix, puis par leur entretien et, enfin, leur réparation chaque fois que possible. Prolonger la durée de vie de mes objets, notamment en les faisant réparer, évite ou retarde l’impact de la production d’un nouvel objet, et donc l’utilisation de précieuses ressources et l’émission de CO2. Et les activités de réparation créent de nouveaux emplois et renforcent l’économie locale. Au niveau personnel, réparer soi-même, c’est gagner en pouvoir d’achat et en autonomie : j’économise de l’argent et j’acquière de nouvelles compétences. Et qui sait, je vais peut-être me découvrir créati-f-ve pour améliorer et personnaliser mes objets ? Mais attention à ne pas se mettre en danger, notamment avec tout ce qui est électrique ou qui risquerait de blesser si mal réparé. Attention également aux tutoriels où tout semble si simple, alors que le risque d’erreurs est élevé.Si le temps ou les compétences viennent à manquer, je peux faire réparer mes objets chez un-e spécialiste ou en rencontrer lors de repairs cafés. Une belle expérience, à faire et refaire !