Parmi les appareils électroménagers, le sèche-linge est avec le réfrigérateur (qui tourne en permanence) le plus gourmand en énergie. Il peut consommer 2 fois, voire 3 fois plus d'électricité qu'un lave-linge. Sans hésitation aucune, le sèche-linge le plus écologique reste la chaleur du soleil ou celle de votre appartement. S’en passer ou s’en servir au strict minimum est la solution. S’il vous est indispensable, il faut savoir qu’il existe 3 grands types de sèche-linge. Le premier est le sèche-linge à évacuation qui a pour principe d’évacuer l’humidité des habits vers l’extérieur. Ce qui peut être problématique si vous êtes en appartement ou s’il est dans une pièce mal aérée. Ils sont efficaces et peu chers mais ils consomment environ 2 fois plus d’énergie que le deuxième type. Le deuxième est le sèche-linge à condensation. Il récupère l’humidité dans un bac spécifique, ce qui évite d’avoir un tuyau d’évacuation de l’humidité hors de sa maison. Le troisième est aussi à condensation mais muni d’une pompe à chaleur qui réutilise l’énergie de l’eau évaporée. Ils sont très efficaces au niveau énergétique mais demandent un entretien régulier et ils coutent souvent plus cher que le premier type. Lors de votre choix d’achat de sèche-linge suivez les conseils des vendeurs et renseignez-vous pour obtenir le produit le plus adapté à vos besoins. Tentez de toujours privilégier des produits à haut niveau de rendement en vérifiant son label énergétique (A ou A+++).

Somme toute, une consommation saine adaptée à la période que nous vivons nous demande d’apprendre à refuser, moins acheter, mieux acheter, mieux utiliser et bien recycler. Les avantages seraient évidents. Réduire la production de biens, d’équipements et de nourriture qui ne seraient pas nécessaires. Economiser ainsi leur « énergie grise », celle nécessaire à leur extraction, production, transport et recyclage. Et dans l’usage, mieux utiliser, faire durer, réparer, moins gaspiller, mieux recycler. C’est la règle des 5R, un concept qui peut nous aider à consommer nettement mieux, à diminuer notre quantité de déchets et à optimiser l’impact de ceux restants.  Cette recommandation pour un mode de vie écologique a été popularisée par Béa Johnson dans son livre Zéro Déchet en 2014. L’idée n’est pas de se restreindre mais plutôt de se responsabiliser, de questionner nos habitudes et de consommer intelligemment.  La règle des 5R se résume en 5 points, par ordre de priorité1. Refuser ce dont nous n’avons pas besoin, pratiquer progressivement une sobriété de bon sens,2. Réduire sa consommation et favoriser des biens multifonctionnels, ce qui exclut les produits à usage unique,3. Réutiliser ou Réparer tout ce qui peut l'être,4. Recycler ce qui ne peut pas être réutilisé,5. Rendre à la terre, par le compostage et par des produits qui sont 100% éco-conçus. Souhaitons que cette méthode nous inspire tous pour entrer dans une nouveau mode de consommation, un mode de vie plus qualitatif.

Un tiers des aliments produits et importés en Suisse sont gaspillés dans la chaîne alimentaire, soit 330 kg par personne et par an. La majorité par les ménages, avec 38% de ce total. A Genève, cette perte est de 78kg par personne.Le chiffre à retenir ? 60kg par an auraient pu être consommés (hors épluchures, os, etc). La réduction des déchets alimentaires est à la fois une sorte d'obligation éthique et source de nombreux avantages. On peut économiser jusqu’à 600 CHF par an, plus de 2’000 CHF pour une famille. Une sacrée somme ! Et on réduit les émissions de CO2. Il faut beaucoup d’énergie, souvent fossiles, pour cultiver les denrées, produire les engrais, récolter, transformer, stocker, transporter, etc. Si le gaspillage alimentaire était un pays, il serait le troisième plus grand émetteur de gaz à effet de serre au monde après la Chine et les États-Unis. La Suisse et tous les pays européens ont pour objectif de réduire ce gâchis de 50 % d'ici 2030. Chacun peut déjà calculer l'impact de son alimentation avec NosGestesClimat. La bonne nouvelle ? Il y a beaucoup de gestes tout simples et qui fonctionnent. Tu as une check-list et des liens dans les gestes de l'action, juste en-dessous. Et n'hésite pas à chercher sur le net quand tu sais ce que tu cherches précisément. Pour changer mes habitudes, je commence par observer ce que je jette, et je navigue dans les bonnes pratiques pour les tester et les adopter progressivement.