Zero Waste - La communauté Zéro Déchet de Genève
Bienvenue dans la grandissante communauté Zéro Déchet de Genève
Une communauté où des milliers de personnes comme vous cherchent à réduire leurs déchets, préserver les ressources naturelles et créer un futur plus durable !
Nous proposons plusieurs activités dans la région, et nous serions ravis de vous rencontrer lors d’un prochain évènement ! Et si vous souhaitez nous aider comme bénévole, vous trouverez ci-dessous toutes les options qu’on propose.
Recommendé pour les actions

Le Big Plastic Count - 31 mars - 6 avril 2025 - Une opportunité unique pour toute la Suisse... et pour moi !
Un challenge et surtout une contribution 100% utiles. Inscris-toi. Mobilise ta classe, ton service, ton école, ton université, ton entreprise. C’est maintenant, c'est ici ! Le plastique est pratique et efficace, mais bien trop. Il est devenu un vrai fléau. Ca ne peut juste pas continuer ainsi. Notre humanité produit plus de 80 kg par habitant et par an, notre propre poids en plastique. Une production qui a doublé en 20 ans, et ça continue. Dans le monde, seulement 9 % est recyclé. 22% termine en décharge ouverte, dans la nature et dans les océans : 15 tonnes par minute. Et le plastique se dégrade en micro et nano particules qui sont vraiment soucieuses, avec un fort impact biodiversité et santé humaine. Nous en avalons à peu près l’équivalent d’une carte de crédit par semaine. Et il migre jusque dans notre cerveau…. Homo plasticus La Suisse est bonne en recyclage, mais pas en consommation/habitant ni en réglementation. Et le microplastique se dépose jusque sur nos montagnes.Que faire ? Interdire les usages uniques. Agir sur nos dirigeants, sur la réglementation. Mais aussi réduire notre propre consommation personnelle. C’est indispensable et faisable ! Après un beau succès aux UK, Greenpeace et Plastic Free Campus organisent un comptage national de notre conso hebdomadaire. Facile, efficace et mobilisateur !Des jeunes présenteront les résultats au Parlement, avec une forte couverture médiatique. Des actions concrètes seront mises en ligne, que chacun pourra appliquer.

Cette année, mon Black Friday est 100% Green
En 2024, le Black Friday est tombé le 29 novembre. Comme chaque année, difficile de l’ignorer ! Avec une origine surprenante, son prétexte est de lancer les achats des fêtes.C’est surtout un phénomène planétaire. Des réductions bruyantes, une priorité mode et électronique, brader les invendus et créer la peur de manquer : la recette est rôdée, le résultat sidérant : 70 milliards de $ en 2023, plus 8%.C’est l’archétype de l’hyper consommation. L’engouement pour certains est addictif. Cette journée… noire, compte même ses victimes. Mourir pour des idées, peut-être. Mourir pour un paquet…Est-ce un problème pour la planète ? Oui. Tout achat, c’est de l’énergie grise dépensée. Et dans une ambiance de compétition, achat d’opportunité rime avec achat inutile. Le « Je le vaux bien » devient « Il me le faut ! ». Pointes de production et de logistique, pressions techniques et humaines, exceptionnelles donc mal gérées, l’impact social et écologique est très lourd.La tendance en Suisse ? Un peu plus de gens le pratiquent, mais nous commençons à acheter moins, avec le sentiment que ce n’est pas si attractif que ça. Alors oui, cette année, la consommation effrénée et mondialisée peut ne pas passer par moi. Je peux m’en libérer, et décider de vivre, avec mes proches, un Green Friday. Sans compromis ? Je décide de ne rien acheter ! Plutôt Smart ? Je prépare une courte liste d’achats 100 % locaux et verts, dont j’ai réellement besoin. Et j’achète au juste prix ! Gestes, liens et partenaires, tout est là !

Je veux faire bouger mon alimentation ? Je participe à un Potluck !
Notre alimentation pèse lourd sur la planète. Pour plusieurs raisons. D’abord des pertes et des gaspillages très élevés. 20% au niveau mondial. Et notre part personnelle dans ce gâchis est significative : 38 % ! Ensuite son transport. Beaucoup de produits viennent de loin. Une assiette moyenne, c’est 1900 km de transport ! Et là aussi, étonnamment, 40% du CO2 de ce transport se situe entre le magasin et ma cuisine. Impressionnant. Plus discret, sa pollution. Trop d’entrants en agriculture si elle n’est pas bio. Nitrates, phosphates, pollution des sols, de l’eau de surface et des nappes phréatiques. Et tout finit dans l’océan. Un exemple ? La moitié du thon en boîte contient des niveaux de mercure bien trop élevés. Les emballages, et notamment le plastique. Environ 2 kg par personne et par semaine... Et la viande pèse lourd, bœuf en tête. Surface agricole requise, production de sa propre alimentation, mais aussi consommation d’eau. Alors quel est mon défi pour cette semaine #1 ? Découvrir que manger végétarien, local et bio, c’est un impact maximal sur mon empreinte. Et des plats extrêmement savoureux à découvrir ! Le truc génial pour m’y lancer ? Je participe à un Potluck ! Essaie d'en trouver un près de chez toi, ou organise un déplacement (mobilité douce, va sans dire), seul ou avec quelques proches. Clique sur les liens et parcoure les gestes de l’action. Tu vas tout comprendre, et te faire plaisir !

Je réduis ma consommation en appliquant la règle des 5R
Somme toute, une consommation saine adaptée à la période que nous vivons nous demande d’apprendre à refuser, moins acheter, mieux acheter, mieux utiliser et bien recycler. Les avantages seraient évidents. Réduire la production de biens, d’équipements et de nourriture qui ne seraient pas nécessaires. Economiser ainsi leur « énergie grise », celle nécessaire à leur extraction, production, transport et recyclage. Et dans l’usage, mieux utiliser, faire durer, réparer, moins gaspiller, mieux recycler. C’est la règle des 5R, un concept qui peut nous aider à consommer nettement mieux, à diminuer notre quantité de déchets et à optimiser l’impact de ceux restants. Cette recommandation pour un mode de vie écologique a été popularisée par Béa Johnson dans son livre Zéro Déchet en 2014. L’idée n’est pas de se restreindre mais plutôt de se responsabiliser, de questionner nos habitudes et de consommer intelligemment. La règle des 5R se résume en 5 points, par ordre de priorité1. Refuser ce dont nous n’avons pas besoin, pratiquer progressivement une sobriété de bon sens,2. Réduire sa consommation et favoriser des biens multifonctionnels, ce qui exclut les produits à usage unique,3. Réutiliser ou Réparer tout ce qui peut l'être,4. Recycler ce qui ne peut pas être réutilisé,5. Rendre à la terre, par le compostage et par des produits qui sont 100% éco-conçus. Souhaitons que cette méthode nous inspire tous pour entrer dans une nouveau mode de consommation, un mode de vie plus qualitatif.

Je me renseigne sur la thématique des déchets
Les déchets sont les restes de tout ce que nous consommons. Globalement, Suisse comprise, la quantité de déchets produits dans le monde augmente. Et l'Europe dans son ensemble exporte ses déchets avec des interdictions sur certains types, comme le plastique. En Suisse, le plus grand producteur de déchets est le secteur de la construction avec 74 millions de tonnes. Toutefois, une grande partie y est recyclée et réutilisée. En déchets urbains et ménagers, les Suisse-sse-s produisent environ 6,1 millions de tonnes, dont 53 % sont recyclés. Les quantités produites augmentent d’année en année, avec 700 kgs par habitant-e, largement au-dessus de la moyenne européenne, mais avec une part de déchets recyclés qui augmente elle aussi. Malgré cela, bon nombre de déchets valorisables finissent encore dans les ordures. Il reste de grands progrès à faire ! Je peux d'ailleurs évaluer l'impact de ma consommation avec le calculateur NosGestesClimat. Depuis 10 ans, l'arrivée généralisée de la taxe au sac a permis de réduire de 40 % la quantité de déchets non recyclés par habitant-e. Suite à cette taxe, nous trions plus mais malheureusement moins bien en moyenne. Ne serait-il pas venu le moment de prendre connaissance des bonnes pratiques en matière de tri et de se les appliquer ? Nos déchets sont en train de muter en ressources, et chacun peut aider en ce sens. Sans oublier, comme le dit l'adage, que « le meilleur déchet est celui que l'on ne produit pas » ! Alors oui, évitons de surconsommer, choisissons des produits pas ou peu emballés et recyclons tout ce qui peut l'être.

Je découvre la thématique du plastique dans les lacs et les rivières
On le sait, le plastique que nous produisons est une cause de pollution et de perturbation lourde de nos écosystèmes. Nous savons aussi depuis un bon nombre d’années que les océans sont pollués par le plastique et que cela cause la mort de nombreuses espèces animales (tortues, oiseaux, poissons,…). Plus de 8 millions de tonnes sont déversées chaque année dans les océans ! Ce n'est pas un chiffre, c'est la réalité d'un volume dévastateur. Mais qu’en est-il de nos ressources en eau, de nos lacs et rivières suisses ? Malheureusement, elles n’échappent pas à la malédiction du plastique. On l’a découvert récemment, le lac Léman souffre d'une pollution aux microplastiques comparable à celle de la Méditerranée ! La menace pour les habitant-e-s du Léman est encore à démontrer, nous maîtrisons encore mal les effets délétères du micro et du nanoplastique, mais le constat est alarmant. Chaque Suisse produit plus de 100 kg de plastique. Seulement 0.3 % du plastique "visible" finit dans la nature, mais c’est beaucoup trop pour un déchet d’une durée de vie de plus de 200 à plus de 1000 ans. Et ce serait oublier les microplastiques générés par d’autres voies, comme le lavage du linge ou l’usure des pneus de véhicules. Et à la fin, la pollution des eaux douces se déverse dans les mers et les océans. mais aussi, par l'eau et les aliments, dans notre propre corps...