Se rendre au travail, aller faire nos courses, partir en vacances, rejoindre les lieux de nos hobbys du soir et du weekend… Tout déplacement engendre des impacts sur l’environnement : émissions de gaz à effet de serre (GES), particules fines, gaz toxiques, bruit, réseaux routiers qui transforment le territoire, etc. La fabrication et l’utilisation de nos véhicules agissent donc directement sur les pollutions que sur le réchauffement climatique. En Suisse, les taux de pollution de l’air sont déjà suffisamment élevés pour impacter négativement notre santé. Maladies respiratoires mais aussi décès prématurés : la pollution atmosphérique diminue l’espérance de vie. En ce qui concerne les émissions de GES, en Ville de Genève, la mobilité, autrement dit nos déplacements, sont à l’origine de 27 % des émissions de GES des habitant-e-s (26 % à l’échelle du Canton). Si les déplacements aériens (17%) ont un fort impact, la mobilité terrestre (10 %) est elle aussi importante. Les transports individuels motorisés dominés par les voitures à essence et diesel sont le contributeur principal des émissions liées à la mobilité terrestre. En changeant quelques habitudes quotidiennes, il est facile de réduire ces émissions sans diminuer notre niveau de confort. Il existe même des astuces qui permettent également d’économiser du temps et de l’argent. Marche à pied, utilisation du vélo ou déplacements en transports public : toute une série d’actions sont à ma disposition

Se rendre au travail, aller faire nos courses, partir en vacances, rejoindre les lieux de nos hobbys du soir et du weekend… Tout déplacement engendre des impacts sur l’environnement : émissions de gaz à effet de serre (GES), particules fines, gaz toxiques, bruit, réseaux routiers qui transforment le territoire, etc. La fabrication et l’utilisation de nos véhicules agissent donc directement sur les pollutions que sur le réchauffement climatique. En Suisse, les taux de pollution de l’air sont déjà suffisamment élevés pour impacter négativement notre santé. Maladies respiratoires mais aussi décès prématurés : la pollution atmosphérique diminue l’espérance de vie. En ce qui concerne les émissions de GES, en Ville de Genève, la mobilité, autrement dit nos déplacements, sont à l’origine de 27 % des émissions de GES des habitant-e-s (26 % à l’échelle du Canton). Si les déplacements aériens (17%) ont un fort impact, la mobilité terrestre (10 %) est elle aussi importante. Les transports individuels motorisés dominés par les voitures à essence et diesel sont le contributeur principal des émissions liées à la mobilité terrestre. En changeant quelques habitudes quotidiennes, il est facile de réduire ces émissions sans diminuer notre niveau de confort. Il existe même des astuces qui permettent également d’économiser du temps et de l’argent. Marche à pied, utilisation du vélo ou déplacements en transports public : toute une série d’actions sont à ma disposition. 

Prendre les transports publics, c’est une solution simple et concrète pour agir pour l’environnement. En diminuant le trafic routier, on diminue son empreinte carbone, on améliore la qualité de l’air et on diminue le bruit occasionné pour les personnes habitant à proximité des routes. Un train ou un tram consomme environ 5x moins d’énergie qu’une voiture en km par passager. Le temps passé dans les transports publics est plus productif et relaxant surtout aux heures creuses : on peut lire, travailler, écouter de la musique, parler à des amis, dormir ou même méditer. Et on évite la frustration des embouteillages et la recherche d'une place de parking.  Genève possède un important réseau de bus, trams, trains et bateaux qui nous de nous déplacer facilement sur l’ensemble du territoire. Pour les bus et trams : TPG, Noctambus Pour les trains : Léman Express, CFF Pour les mouettes et bateaux de croisières : Mouettes, CGN.Un billet unique est même possible avec Unireso qui regroupe les CFF, les TPG et les Mouettes genevoises. A usage dans tout le canton ! Pour encourager la mobilité durable, la Ville de Genève accorde une subvention de CHF 100 aux jeunes âgé-e-s de 6 à 24 ans, pour acquérir un abonnement annuel Unireso « Tout Genève » la catégorie Junior.  Et une subvention plus large est disponible en 2023 pour disposer d’une carte CFF journalière.

Les réseaux de transports publics à Genève sont bien développés et très efficaces. En utilisant les transports publics, les impacts environnementaux sont nettement inférieurs à ceux résultant de l’utilisation d'une voiture.  Pour encourager leurs habitant-e-s à avoir recours aux transports en commun, de nombreuses villes et communes suisses délivrent une subvention aux détenteurs et détentrices d’abonnement.  Par exemple, la Ville de Genève offre une aide de CHF 100.- aux jeunes âgé-e-s de 6 à 24 ans, lors de l’achat d’un abonnement annuel Unireso « Tout Genève » de la catégorie Junior. Les abonnements annuels Léman Pass, incluant la zone 10, peuvent également bénéficier de cette aide (le prix varie en fonction du trajet choisi). Par ailleurs la carte Junior des CFF (CHF 30.- par an) permet à un enfant de 6 à 16 ans de voyager gratuitement avec l'un de ses parents. Les personnes malvoyants-e-s peuvent obtenir une carte pour circuler gratuitement sur tout le réseau des transports publics de proximité. Elle s’obtient auprès de la Fondation pour le bien des aveugles. Même si vous n’avez pas droit à des subventions, n’oubliez pas que les déplacements en transports publics sont environ 20 fois moins coûteux que ceux en voiture ! Vous pouvez même utiliser le calculateur SBB pour évaluer votre cas personnel. Il en existe d’autres.

Dans le bilan carbone de la Ville de Genève, presque un dixième des émissions de GES est dû aux déplacements de personnes. Et les transports individuels motorisés dominés par les voitures à essence et diesel représentent le contributeur principal de ces émissions. L'utilisation quotidienne de la voiture émet une grande quantité de GES et contribue de façon significative à l'empreinte carbone du conducteur ou de la conductrice. De plus, en 2015, plus de 50% des déplacements effectués en voiture dans le canton portait sur des distances inférieures à 5 km (30% moins de 3 km). Je peux d'ailleurs évaluer cette part déplacements dans mon empreinte à l'aide du calculateur NosGestesClimat. En milieu urbain c’est nettement plus facile de favoriser la mobilité douce. De plus en plus de ménages à Genève ne possèdent pas de voiture. En 2015, ils étaient 41% et ce taux continue de croître.  Pour le TCS, posséder une voiture c’est environ 10'000 Frs. par an. Je peux donc faire des économies mais aussi constater des bienfaits pour ma santé et avec moins de stress. J’ai un bien de moins à entretenir et à assurer, je supprime un investissement qui perd constamment de la valeur. Autant d’avantages. Il existe de nombreuses possibilités pour vivre sans voiture à Genève : transports publics, vélo, marche, mais aussi co-voiturage ou autopartage. A essayer sans autre !  Et si je faisais un test en me passant de voiture pendant 3 mois ? Très souvent, après une période d’adaptation, on constate que c’est beaucoup plus facile qu’on ne le pensait ! Et la décision définitive est facilitée d’autant.