FRC Genève - Présentation générale
LA FRC GENÈVE
«Aujourd’hui, notre défi le plus pressant est de jouer pleinement notre rôle de défense des consommateurs, mais aussi de promouvoir une production et une consommation responsables afin de répondre à la transition écologique dont la consommation possède un poids particulièrement important. La FRC a un énorme pouvoir collectif. A nous de mobiliser ces ressources pour faire évoluer les pratiques et faire respecter nos droits.»
Corrèze Lecygne et Fanny Barakat, coprésidentes FRC Genève
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Je réduis la publicité dans ma boîte à lettres
La publicité, les magazines ou les journaux indésirables reçus dans nos boîtes aux lettres. Selon la FRC, en Suisse romande, nous recevons entre 36 et 60 kg de papiers indésirables par an. C’est vraiment beaucoup… trop : la grande majorité d’entre nous ne les consulte pas et ne souhaite pas les recevoir. Il semble y avoir plusieurs parades. L’autocollant « Pas de publicité ». Ou pour le GHI, la possibilité de demander de ne pas en être destinataire, avec une pastille rouge à mettre sur sa boîte. Mais ce n’est pas si simple. Les spécialistes du marketing papier trouvent de nouvelles méthodes pour passer outre. Comme de glisser les publicités dans des journaux ou revues. Ou de faire de l’adressage personnel. Pour beaucoup d’entre nous, c’est pénible et surtout ça génère une perte en papier, recyclé ou pas. Un arbre c’est seulement 8500 feuilles. Et le recyclé n’est pas magique. C’est moins d’arbres mais c’est beaucoup d’énergie et de CO2, et un circuit de recyclage surchargé. D’autant que ces publicités participent d’une mentalité dépassée. Il y aurait toujours « l’affaire à saisir absolument », qu’on en ait besoin ou pas ? Ou il faudrait de fait remplacer ses équipements très fréquemment pour rester dans la tendance ? Bref, on est bien dans la surconsommation encouragée. Alors oui, je décide de faire ce qui doit être fait. Autocollant, et mails aux annonceurs leur demandant de cesser cette pratique. Ensemble, on ira plus loin dans ce domaine… agaçant !
Je répare ou fais réparer plutôt que de jeter
Certains fabricants réduisent volontairement la durée de vie de leurs produits pour accélérer leur rachat. Face aux obsolescences en tout genre, mais aussi face à l’usure en général, nous pouvons agir. La durabilité de mes produits passe d’abord par le bon choix, puis par leur entretien et, enfin, leur réparation chaque fois que possible. Prolonger la durée de vie de mes objets, notamment en les faisant réparer, évite ou retarde l’impact de la production d’un nouvel objet, et donc l’utilisation de précieuses ressources et l’émission de CO2. Et les activités de réparation créent de nouveaux emplois et renforcent l’économie locale. Au niveau personnel, réparer soi-même, c’est gagner en pouvoir d’achat et en autonomie : j’économise de l’argent et j’acquière de nouvelles compétences. Et qui sait, je vais peut-être me découvrir créati-f-ve pour améliorer et personnaliser mes objets ? Mais attention à ne pas se mettre en danger, notamment avec tout ce qui est électrique ou qui risquerait de blesser si mal réparé. Attention également aux tutoriels où tout semble si simple, alors que le risque d’erreurs est élevé.Si le temps ou les compétences viennent à manquer, je peux faire réparer mes objets chez un-e spécialiste ou en rencontrer lors de repairs cafés. Une belle expérience, à faire et refaire !