FAIR'ACT - Pour une mode plus solidaire

Des actes pour une mode plus responsable


 


Choisir un t-shirt plutôt qu’un autre peut changer le cours de la vie de nombreuses personnes.



Il ne s’agit en fait pas seulement de trouver des alternatives éco-responsables. En finir avec les achats compulsifs, prêter attention aux matières qui constituent nos habits, transmettre les vêtements qu’on ne porte plus, se renseigner sur les conditions de travail des ouvrier·ère·s, retourner chez la couturière pour faire ajuster ses vêtements, laver son linge moins souvent : autant d’actes qui permettent de limiter notre empreinte.



Avec FAIR’ACT, on vous invite à repenser votre manière de vous habiller. Parce que chaque vêtement a une histoire. Et que nos décisions laissent des traces.

Recommendé pour les actions

Biens de consommation

J'achète des vêtements éthiques et durables

Une mise en œuvre
0
20

L’industrie textile et particulièrement la Fast Fashion connaissent une croissance étonnamment soutenue et pose d’énormes défis écologiques et sociaux, d’autant plus qu’une grande partie des lieux de production sont délocalisés à l’étranger.  En effet, selon l’OFEV (Office fédéral de l'environnement), le secteur helvétique de l’habillement génère 96 % de son impact environnemental dans les pays où les vêtements et chaussures sont produits pour le compte des grandes chaînes.  Il est donc primordial que le commerce de détail favorise dans son offre les articles équitables et respectueux de l’environnement. De leur côté, les consommateurs et consommatrices jouent également un rôle important, en privilégiant l’achat de vêtements produits dans le respect de celles et ceux qui les fabriquent et l’utilisation de produits de qualité, solides et respectueux de l’environnement.   Enfin, des approches telles que l’achat en deuxième main, la location, l’échange et le partage diminuent la pression sur l’environnement et s’appliquent à une multitude de biens de consommation.  L'industrie textile est la deuxième industrie la plus polluante au monde, après l'industrie pétrolière. Il est grand temps d’agir. Acheter éco-responsable dans la mode est aujourd’hui possible, facile, et en plein développement. Je rejoins cette tendance à la fois motivante et efficace.

Biens de consommation

Je me renseigne sur l'impact du secteur de la mode et de la fast fashion

2 mises en œuvre
0
5

 « Victimes de la mode » ? On pense à ceux d’entre nous qui suivent assidûment les dernières tendances et achètent trop souvent de nouveaux vêtements, chaussures et autres accessoires.   Avec justesse, Public Eye déclare que ce sont les 60 à 75 millions de personnes qui travaillent pour elles, dans cette industrie, avec souvent des conditions de travail qui peuvent aller jusqu’à 80 h par semaine, dangereuses et pour des salaires de misère, enfants compris.   De nouvelles marques ont récemment poussé ce modèle de l’ultra consommation de mode à ses extrêmes. La marque Shein est actuellement la plus emblématique avec 7000 nouvelles références par jour. Mais aussi avec un marketing, des réseaux sociaux et même de la téléréalité pour capter les consommateurs, jeunes et soucieux de leur image. La marque peut représenter à elle seule 22% du total du CO2 de ses jeunes client-e-s.  Cette industrie est une des plus polluantes au monde, alors que la durée de vie moyenne d’un T-shirt est estimée à 35 jours. A nous d’être vigilants. Déjà d'évaluer notre impact personnel avec le calculateur NosGestesClimat. D’en parler. De gérer notre budget vêtements non pas en prix mais en quantité achetée. D’inscrire son image personnelle dans la durée. D’apprécier la constance dans les qualités que nous apprécions chez nos proches et nos ami-e-s. Un monde durable ne sera pas compatible avec l’éphémère, quand bien même industrialisé, mondialisé et marketé plus qu’intelligemment. Et la mode durable et éco-responsable est déjà là. A chacun de choisir.