Carouge - Zero déchet - Des contenus et des ressources pour réduire ses déchets


Réduisez vos déchets personnels


 


La chose la plus importante que vous puissiez faire est de réduire vos propres déchets de 30%, que vous soyez un ménage, une entreprise, un magasin, un café / restaurant, une école ou une association. C’est tout à fait possible et beaucoup d’autres l’ont déjà fait à Genève. C’est beaucoup plus facile que ce que vous ne le pensez et cela a beaucoup d’avantages ! Pour vous aider à démarrer (ou continuer) dans cette démarche, nous avons créé du contenu et rassemblé des ressources pour vous aider.

Recommendé pour les actions

Biens de consommation

Je me lance un défi - Zéro nouveau plastique chez moi pendant 2 semaines !

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Je parcours l'action qui pèse le poids du plastique dans le monde et ici en Suisse.  Je souhaite agir et je suis prêt à me lancer un défi à moi-même ? Alors en voici un, étonnant et amusant.Pendant 2 semaines, je décide qu'aucun nouveau plastique n'entre chez moi ou dans ma consommation quotidienne. Je n'achète rien qui ne soit en plastique ou qui en soit accompagné. Flacons ou bouteilles en PET. Objets manufacturés type jouets ou déco, emballages de produits manufacturés ou alimentaires, vêtements synthétiques... tous les plastiques çou assimilés que la consommation me propose. Ca va me demander une belle vigilance, tellement le plastique est quasi partout. Un vrai challenge déjà de le voir, puis de trouver l'alternative qui peut être une substitution, ou... un non achat. Pourquoi ce défi ? Un Suisse jette en moyenne  plus de 2 kg de plastique par semaine. Et 85% est tout simplement brûlé. Le CO2 du cycle de mon plastique représente 4% de mes émissions personnelles. Ce défi me permet de vraiment en prendre conscience. Est-ce que je vais arriver à respecter mon engagement de zéro plastique dans ce défi ? Pas simple, mais peut-être. Le tenter est un vrai jeu, et une belle prise de conscience. Déjà "voir", puis décider.Alors oui, je me lance ce défi pour prendre conscience de ma part « d’homo plasticus ».Première étape, je déroule un par un les gestes de l’action

Transition participative

Je me lance un défi – Je fais face à mon plastique pendant 2 semaines !

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Je parcours l'action qui pèse le plastique dans le monde et ici en Suisse. Je souhaite agir, je suis prêt à me lancer un défi à moi-même ? Alors en voici un simple et pédagogique, inspiré de l'expérience de partenaires engagés, comme PFC et Zero Waste.Chez moi, pendant 2 semaines, je mets à part dans un contenant particulier tous les plastiques que je dois jeter. Les flacons ou bouteilles en PET, mais aussi les objets manufacturés, emballages de produits, emballages alimentaires, vêtements synthétiques et autres. Tout le plastique !  C’est assez facile à faire. Il suffit de rincer les emballages alimentaires qui pourraient devenir malsains. Je relève le défi avec bon sens, je protège ma qualité de vie et je ne prends pas de risque avec ma santé. Pourquoi ce défi ? Un Suisse jette en moyenne  plus de 2 kg de plastique par semaine. Et 85% est tout simplement brûlé. Le CO2 du cycle de mon plastique représente 4% de mes émissions personnelles. Ce défi me permet d’en prendre conscience, de le « voir ». Parce que le plastique est omniprésent, parfaitement intégré à notre quotidien. Tri sélectif, poubelles utilisées en déplacement, à l’école ou au bureau, passages à la déchetterie… , je sème mon plastique plus ou moins discrètement un peu partout. Et je ne vois plus ce que je génère, moi-même, ma famille ou ma colocation. Alors je me lance ce défi et je prends conscience de ma part « d’homo plasticus »Première étape, je déroule les gestes de l’action

Biens de consommation

A la maison, je choisis des produits réutilisables plutôt qu'à usage unique

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Certains produits ne restent que quelques minutes dans nos mains, suite à leur achat, pourtant leur impact sur l’environnement est de taille.  Ces biens à usage unique sont multiples : gobelets en plastique, couverts et assiettes jetables, pailles, cotons tiges, sacs plastiques, papier ménage, etc.   Beaucoup d’énergie est nécessaire pour leur production et leur recyclage, et le risque de les retrouver en déchet dans la nature est tout à fait réel. Dans les océans, certains types de déchets tels que les pailles mettent des centaines d’années à disparaître et ont un impact négatif important sur les écosystèmes marins.   A l’opposé, les biens à usages multiples ont le bénéfice de minimiser l’empreinte CO2, de durer plus longtemps, de réduire le volume de nos poubelles et de diminuer le risque que ces déchets se retrouvent dans l’environnement. Et ils nous font faire des économies.  La prise de conscience est réelle. L’Europe et plusieurs pays légifèrent en ce sens. Mais le plastique à usage unique reste encore la première source de pollution dans le monde.  Changer cette pratique est pourtant simple. Je commence par détecter l’usage que j’en fais. Je modifie mes habitudes d’achat ou d’usage en commençant par les plus faciles, comme par exemple refuser une paille en plastique dans un bar, emporter mon sac de course avec moi ou encore utiliser une gourde plutôt que d’acheter des bouteilles.  Et je privilégie l’achat de produits sans emballages, recyclables et réutilisables. 

Biens de consommation

Je réduis ma consommation en appliquant la règle des 5R

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Somme toute, une consommation saine adaptée à la période que nous vivons nous demande d’apprendre à refuser, moins acheter, mieux acheter, mieux utiliser et bien recycler. Les avantages seraient évidents. Réduire la production de biens, d’équipements et de nourriture qui ne seraient pas nécessaires. Economiser ainsi leur « énergie grise », celle nécessaire à leur production et transport. Puis dans l’usage, mieux utiliser, faire durer, moins gaspiller, mieux recycler.  C’est la règle des 5R, un concept qui peut nous aider à consommer nettement mieux, à diminuer notre quantité de déchets et à optimiser l’impact de ceux restants.  Cette recommandation pour un mode de vie écologique a été popularisée par Béa Johnson dans son livre Zéro Déchet en 2014. L’idée n’est pas de se restreindre mais plutôt de se responsabiliser, de questionner nos habitudes et de consommer intelligemment.  Cette règle se résume en 5 points, par ordre de priorité. 1. Refuser ce dont nous n’avons pas besoin, pratiquer progressivement une sobriété de bon sens,2. Réduire sa consommation et favoriser des biens multifonctionnels, ce qui exclut les produits à usage unique,3. Réutiliser ou Réparer tout ce qui peut l'être,4. Recycler ce qui ne peut pas être réutilisé,5. Rendre à la terre, par le compostage et par des produits qui sont 100% éco-conçus.  Nous espérons que cette méthode vous inspire pour entrer dans une nouveau mode de consommation, un mode de vie plus qualitatif.

Biens de consommation

Je me renseigne sur la thématique des déchets

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Les déchets sont les restes non consommés de tout ce que nous consommons. La quantité de ceux-ci a augmenté en Suisse de 30 % de 1990 à 2012 pour atteindre 21.5 millions de tonnes en 2013. Soit environ 2'130 fois le poids de la tour Eiffel. Ceci s’explique par une croissance démographique et économique mais démontre surtout la nécessité de trier et valoriser efficacement nos déchets.  Le plus grand producteur de déchets en Suisse reste le secteur de la construction avec 12 millions de tonnes. Toutefois, une grande partie y est recyclée et réutilisée. Les Suisse-sse-s produisent environ 5.7 millions de tonnes au total dont 45 % sont revalorisés. Si les quantités produites augmentent d’année en année, la part de déchets recyclés augmente elle aussi.  Malgré cela, bon nombre de déchets valorisables finissent encore dans les ordures. Il reste de grands progrès à faire !  Je peux d'ailleurs évaluer l'impact de ma consommation avec le calculateur NosGestesClimat. Depuis quelques années, l'arrivée généralisée de la taxe au sac a permis de réduire de 30 % supplémentaires la quantité de déchets non recyclés par habitant-e. Suite à cette taxe, nous trions plus mais malheureusement moins bien en moyenne. Ne serait-il pas venu le moment de prendre connaissance des bonnes pratiques en matière de tri et de se les appliquer ? Sans oublier, comme le dit l'adage, que « le meilleur déchet est celui que l'on ne produit pas » ! Alors oui, évitons de surconsommer, choisissons des produits pas ou peu emballés et recyclons tout ce qui peut l'être.